L’Université de Maastricht a dû payer une rançon de 30 Bitcoins BTC à des hackers

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L'Université de Maastricht a dû payé une rançon de 30 Bitcoins BTC à des hackers

Suite à un piratage informatique de ses serveurs informatiques à la veille de noël 2019, l’université de Maastricht en Hollande s’est retrouvée otage de ces hackers et a préféré payer la rançon de 30 Bitcoins demandée par les pirates informatiques rapporte Reuters.

Le vice-président de l’université de Maastricht, Nick Bos, a indiqué qu’ils avaient bien sûr cherché une solution alternative afin de ne pas payer les sommes demandées par les escrocs informatiques mais l’université aurait dû reconstruire complètement tout son réseau informatique de zéro !

Il a notamment déclaré:

« Les dommages causés au travail des étudiants, des scientifiques, du personnel, ainsi que la continuité de l’institution, sont à peine concevables. »

Les cybercriminels auraient eu accès aux ordinateurs de l’université grâce à un message email de phishing qu’un des employés avait ouvert.
Une technique très efficace et redoutable employée par les pirates informatiques comme nous l’avons vu dans notre dernier article sur ces hackers nord-coréens qui avaient créé un faux crypto trading bot afin de pirater les ordinateurs de l’échange crypto DragonEx, lisez notre article à ce sujet.

La société de cybersécurité Fox-IT aurait aidé l’université de Maastricht a identifier les pirates informatiques qui seraient des hackers Russes du groupe TA505.

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Une mésaventure qui a donc coûté cher à cette université qui se serait bien passée de payer une rançon en Bitcoin aussi élevée, autour de 200 000 euros fin 2019.
Les escrocs et cybercriminels n’hésitent pas à pirater des universités ou des hôpitaux afin de se faire payer des rançons souvent en Bitcoin ou Monero.

Des hackers toujours plus malins et inventifs comme nous le voyons régulièrement dans nos articles, il faut donc faire toujours plus attention et ne pas ouvrir des messages aguichants qui ne sont certainement que des mails de phishing.

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