Telegram contre-attaque la SEC sur son offre de jeton GRAM

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Telegram contre-attaque la SEC sur son offre de jeton GRAM

Telegram ne se laisse pas faire et contre-attaque la SEC sur son offre de jeton GRAM qui n’est pas une ICO déclare l’application de messagerie Russe dans son dépôt de recours contre la plainte déposée par la SEC.

La SEC a engagé des poursuites l’autre jour contre Telegram afin de stopper le token GRAM et son ICO jugée illégale.

Telegram qui a tout de suite manifesté sa surprise, indiquant avoir essayé de contacter la SEC pendant des mois sans aucune réponse de sa part.
La SEC (Securities and Exchange Commission) qui finalement poursuit Telegram pour son ICO GRAM jugée illégale pour avoir vendu des jetons à des citoyens Américains sans avoir enregistré sa vente de jeton ou ICO auprès des autorités Américaines.

Telegram qui a déclaré envisager reporter le lancement de son projet de blockchain TON (Telegram Open Network) et l’émission de son jeton GRAM le temps de régler ce conflit avec la SEC.

Telegram contre-attaque donc en justice contre la SEC, l’application de messagerie a déposé une demande le 16 octobre 2019 demandant au tribunal du district des États-Unis pour le district sud de New York de rejeter la demande d’injonction préliminaire présentée par la Securities and Exchange Commission (SEC).

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En outre, la société a demandé au tribunal de saisir une ordonnance qui maintient le statu quo en ce qui concerne l’offre, la vente ou la distribution de GRAM.

Telegram déclare notamment ceci au sujet de son offre de jeton GRAM qui serait une ICO illégale:

«Contrairement aux autres actifs numériques proposés au grand public par le biais de ce que l’on appelle les offres initiales (ICO), Telegram n’a jamais proposé de titres (security) au public par l’intermédiaire d’une ICO. »

Telegram s’oppose donc à la SEC en indiquant que son offre de jeton GRAM n’était pas une ICO comme le prétend la SEC.

Telegram qui dénonce l’attitude de la SEC qui a attendu le dernier moment pour entamer des poursuites contre son offre de jeton GRAM et sa blockchain TON (Telegram Open Network).
Elle rappelle notamment que pendant 18 mois, elle a contacté la SEC en vain et que la SEC savait très bien qu’en cas d’un lancement annulé de TON, Telegram devrait rembourser les investisseurs comme prévu par contrat.

« Bien que la SEC sache depuis 18 mois que si la chaîne de chaînes TON n’était pas lancée avant le 31 octobre 2019, Telegram serait obligée, en vertu de ses accords avec des acheteurs privés, de restituer les fonds recueillis, la SEC (i) n’a jamais demandé à Télégram de reporter le lancement de la chaîne de chaînes TON; (ii) n’a jamais informé Telegram de son intention de demander un redressement injonctif; et iii) a attendu jusqu’à la onzième heure pour déposer une demande ex parte en vue d’empêcher le lancement de Telegram.”

Pour Telegram, l’action de la SEC était bien préméditée, ne visant qu’à obliger Telegram à annuler le lancement de sa blockchain TON et de son jeton GRAM.

Rappelons aussi que le jeton GRAM s’annonce comme un concurrent de la cryptomonnaie Libra de Facebook.
Telegram qui comptait bien lancer son jeton GRAM avant Libra afin de prendre de l’avance sur son concurrent Américain !

Il va donc falloir attendre la décision du tribunal concernant la demande de Telegram d’annuler la demande d’injonction préliminaire présentée par la Securities and Exchange Commission (SEC).

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