Selon Xavier Niel, Fondateur de Free et Iliad, « Libra existera… que les Etats le souhaitent ou pas »

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Selon Xavier Niel, Fondateur de Free et Iliad, Libra existera... que les Etats le souhaitent ou pas

Selon Xavier Niel, Fondateur de Free et Iliad, « Libra existera… que les Etats le souhaitent ou pas. »

C’est ce qu’il déclare dans une tribune intéressante dans le journal Les Echos intitulée «Européens, Libra nous de choisir !»

Rappelons d’abord que Iliad fait partie de l’Association Libra dont PayPal a annoncé son départ il y a peu de temps.

Membres fondateurs de l'assiociation libra

Dans cette tribune, Xavier Niel met donc en avant les aspects positifs de l’arrivée de la cryptomonnaie de Facebook, Libra.

L’arrivée de cette monnaie numérique fait peur à beaucoup de gouvernements qui ont même manifesté leur opposition totale au lancement de cette nouvelle crypto monnaie.
La France allant jusqu’à déclarer que Libra n’est pas la bienvenue sur le sol Européen !

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Xavier Niel, célèbre entrepreneur Français, connu pour avoir lancé l’ouverture du marché internet en France en cassant le monopole de France Telecom grâce au lancement du célèbre fournisseur internet FREE.
Free connu pour casser les prix et pousser le secteur tech à l’innovation sans qui nous serions peut-être encore sous monopole France Telecom…

Le fondateur de Free et Iliad prend donc sa plume pour mettre en avant les bienfaits que pourrait apporter Libra qui fait si peur à de nombreux pays et régulateurs.

Il met d’abord en avant le simple fait que Libra existera comme les milliers d’autres cryptomonnaies qui existent déjà sur le marché.
Libra qui se positionne comme un stablecoin du type Tether USDT, BUSD, TUSD, etc…

Dès lors, comme il l’indique, rien ne peut en théorie interdire une société privée de créer un nouveau stablecoin, Libra dans le cas présent.
« Libra existera comme les 1.600 autres monnaies virtuelles d’ores et déjà disponibles en France, c’est inéluctable, avec ou sans nous, que les Etats le souhaitent ou pas. » comme il le dit dans sa tribune.

En avoir peur n’empêchera pas son arrivée et qu’il faut donc plutôt accompagner son lancement que d’essayer de l’interdire.

Pour Xavier Niel, Libra n’est pas une menace pour les monnaies nationales existantes car elle repose sur ces monnaies justement.
Libra qu’il qualifie de proxi-monnaie, un système qui serait plus stable au final car pouvant servir de valeur refuge en cas d’instabilité.

Il prône aussi un élément clé qui est la rapidité et la facilité des transactions entre personnes, ce qui est le rôle premier de toute cryptomonnaie. Payer ou recevoir un paiement en quelques minutes.

Il ajoute donc en évoquant la cible principale de Libra, les unbanked ou la population non bancarisée qui n’a pas accès à un compte bancaire et aux cartes de paiement du type Visa ou Mastercard.
31% de la population mondiale serait non bancarisée, Libra aurait donc pour objectif d’aider ces populations à pouvoir facilement effectuer des paiements ou recevoir de l’argent en P2P de manière rapide.
Et cela sans frontière ou contraintes des banques.

Mark Zuckerberg a indiqué plusieurs fois que des pays comme l’Inde sont des marchés clé pour Libra justement.

Finalement, il évoque l’intérêt pour les entreprises et les entrepreneurs qui pourraient accéder à une nouvelle clientèle en utilisant cette cryptomonnaie qui serait accessible dans le monde entier ainsi que par la population non bancarisée.
Vendre des produits ou des services avec Libra comme moyen de paiement, ne serait-ce qu’aux milliards d’utilisateurs de Facebook, Whatsapp dans le monde.

Pour Xavier Niel, Libra est donc une chance et pas un danger pour l’avenir.
Des aspects positifs indéniables que les représentants de Libra devront défendre devant les régulateurs de nombreux pays.
Mark Zuckerberg qui se concentre actuellement sur le lancement de Libra pour 2020.

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