Le studio hollywoodien Miramax poursuit en justice Quentin Tarantino qui veut vendre des NFT du film « Pulp Fiction »
Par Vanessa Flores 
Le célèbre réalisateur de films Quentin Tarantino a récemment annoncé la mise en vente de NFT exclusifs créés à partir de clips de scènes inédites du film Pulp Fiction.
En plus de sept scènes non coupées du film « Pulp Fiction », ces objets de collection numériques comprendront également des scripts manuscrits originaux du film.
Ces NFT doivent être créés sur la blockchain Secret Network (SCRT), une blockchain spécialisée dans la confidentialité des contrats intelligents, et mis en vente sur la plateforme OpenSea.
Si cette annonce a ravi les fans, le studio hollywoodien Miramax a lui décidé d’attaquer en justice le réalisateur à propos de la vente de ces NFT.
Dans sa plainte déposée auprès d’un tribunal fédéral américain, Miramax indique tout d’abord que Quentin Tarantino a gardé secrets ses projets de vente de NFT Pulp Fiction.
« Il n’a fait aucun effort pour contacter Miramax avant sa campagne de communication coordonnée, malgré ce qui était probablement de longues négociations avec des sociétés pour vendre les NFT. », indique la plainte de Miramax.
L’élément le plus important dans la plainte est le fait que Miramax déclare que le réalisateur « a accordé et cédé la quasi-totalité de ses droits de Pulp Fiction ».
« Le fait que Tarantino ait tenu Miramax à l’écart est particulièrement problématique car il a accordé et cédé la quasi-totalité de ses droits de Pulp Fiction (et tous ses éléments à toutes les étapes de développement et de production) à Miramax en 1993, y compris les droits nécessaires aux « secrets de Pulp Fiction » qu’il a l’intention de vendre. », peut-on lire dans le document juridique.
Au pays des procès, Miramax demande donc des dommages-intérêts non spécifiés dans sa plainte.
Suite à une mise en demeure envoyée à Quentin Tarantino, un avocat a répondu à cette lettre de cessation et d’abstention de Miramax du 4 novembre en indiquant que le réalisateur détient les droits réservés pour imprimer la publication du script.
En réponse à cet avocat de Tarantino, le studio Miramax a tenu à faire la distinction entre une « publication imprimée » de script et la mise en ligne d’un NFT.
« La vente proposée de quelques pages de script ou scènes originales en tant que NFT est une transaction unique, qui ne constitue pas une publication et, en tout état de cause, n’entre pas dans le sens prévu de «publication imprimée» ou «publication de scénario». Le droit de vendre des NFT de ces extraits de toute version du scénario de Pulp Fiction est détenu et contrôlé par Miramax. »
Si aucun accord à l’amiable n’est trouvé entre les deux parties, c’est donc le tribunal qui décidera qui détient les droits de créer et de commercialiser ces NFT tant attendus par les fans du film Pulp Fiction.
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