8 distributeurs automatiques de Bitcoin BTC saisis en France
La France continue de s’illustrer dans une régulation et une restriction de l’accès aux cryptomonnaies en saisissant des distributeurs de bitcoin sur le territoire français.
Après la décision de Bruno Le Maire de renforcer le contrôle des transactions en cryptomonnaie dès la somme d’un euro, c’est donc au tour des distributeurs automatiques de Bitcoin de passer un mauvais moment et d’être saisis par les autorités, révèle une news France Info.
A l’évocation des faits, on a l’impression que la police recherchait des criminels très dangereux…
« L’Office central pour la répression de la grande délinquance financière a permis ce coup de filet simultané dans toute la France.
Le volet judiciaire de l’enquête est pris en charge par la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée. »
Il y avait déjà très peu de distributeurs de bitcoin en France, il se peut donc qu’il n’y en ait plus du tout…
Alors que le nombre de distributeurs de BTC et de cryptomonnaies augmente partout dans le monde, la France s’illustre donc avec une censure et une réglementation excessives.
Il était clairement très difficile d’installer des distributeurs Bitcoin en France, la société Shitcoins Club en avait huit sur le territoire français (Paris, Lille notamment).
Une enquête préliminaire concernant des soupçons de blanchiment d’argent a été ouverte par le parquet de Paris suite à la saisie de ces distributeurs de Bitcoin.
200 000 euros ont notamment été saisis dans les DAB BTC de la société Shitcoins qui opère depuis un pays étranger (Pologne) et pas en France.
Un défaut d’immatriculation des machines serait d’ailleurs la raison de ces saisies, la réglementation en vigueur est très stricte et demande un enregistrement auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF).
On ne devrait donc plus voir de distributeurs automatiques de Bitcoin en France, un pays qui se distingue avec ses nouvelles réglementations très strictes, quitte à freiner le développement du secteur et l’adoption des crypto-monnaies auprès du grand public.
Ce qui rappelle évidemment l’histoire du minitel que la France a tenté de maintenir au détriment du développement d’internet…
Les distributeurs automatiques de cryptomonnaies sont donc les nouvelles victimes des autorités financières françaises, des machines qui permettaient encore d’acheter du bitcoin de manière anonyme, ce qui n’était pas pour plaire aux autorités françaises qui sont donc passées à l’action en saisissant ces guichets automatiques.