Prison pour une australienne qui avait volé 100 000 jetons Ripple XRP
Par Vanessa Flores 
Le crime ne paie pas et cette australienne qui avait volé 100 000 tokens XRP a été condamnée à deux ans de prison par un juge de Sydney.
Les faits remontent à 2018 quand la cryptomonnaie Ripple XRP valait encore 3 dollars !
Un cours Ripple XRP qui n’est hélas aujourd’hui que de 0,28$/0,24€.
Un préjudice qui tourne donc autour des 300 000 dollars en volant ces 100 000 jetons XRP du crypto wallet d’une autre personne.
Avec un complice, Kathryn Nguyen, 25 ans, avait réussi à pirater le compte email d’un australien pour ensuite transférer l’accès de sécurité 2FA sur son téléphone mobile afin de pouvoir accéder au compte crypto de la victime.
La jeune cybercriminelle a ensuite transféré 100 000 tokens XRP vers un autre échange crypto où elle les a vendus pour du Bitcoin BTC.
Il est rapporté que les autorités chinoises ont collaboré avec la police australienne afin de geler ces fonds en crypto mais qu’il ne reste que 9000 dollars aujourd’hui.
Le juge australien Chris Craigie a donc condamné Kathryn Nguyen à deux ans de prison pour vol.
A Sydney woman at the centre of a murky cryptocurrency fraud is facing a whopping bill and the prospect of jail time. It has been revealed that she may have to pay back a quarter of a million dollars. https://t.co/OF81oZFF1j @ebatten7 #7NEWS pic.twitter.com/7g56DXhPkv
— 7NEWS Sydney (@7NewsSydney) July 31, 2020
Les autorités qui rappellent qu’il est important de porter plainte en cas de vol et de cybercrime afin que la police puisse enquêter et tenter de retrouver les escrocs comme dans le cas présent.
La victime a perdu l’essentiel de ses fonds en cryptomonnaie Ripple XRP mais aura obtenu justice.
Une voleuse de crypto qui ne s’est pas excusée auprès de la victime et qui pensait échapper à toute poursuite en volant des crypto-monnaies.
En France, les arnaques Bitcoin et escroqueries crypto se multiplient.
En cas de sextorsion, chantage crypto porno, ramsomware, cryptojacking, vol de cryptomonnaie, il ne faut pas hésiter à porter plainte sur le site de cybermalveillance.
