Faruk Fatih Özer, ancien PDG de l’échange crypto turc Thodex, condamné à plus de 11 000 ans de prison
Par Vanessa Flores 
Lourde peine pour Faruk Fatih Özer, l’ancien PDG de l’échange crypto turc Thodex, qui vient d’être condamné à plus de 11 000 ans de prison par la Haute cour pénale d’Istanbul en Turquie.
Aussi surprenant que cela peut l’être, des peines de prison aussi longues sont courantes dans les condamnations rendues en Turquie.
Pour rappel, Faruk Fatih Ozer était accusé d’avoir volé plus de deux milliards de dollars en Bitcoin et actifs crypto à plus de 400 000 clients de l’exchange Thodex, il avait fui à l’étranger pour être finalement arrêté en Albanie en septembre 2022.
La justice turque l’a finalement sévèrement condamné pour création, gestion et appartenance à une organisation criminelle, fraude qualifiée et blanchiment de valeurs immobilières.
Le juge a mis en avant le fait que dès le départ, l’entreprise Thodex a été créée dans le but d’escroquer le plus de personnes possibles.
Les campagnes publicitaires de Thodex promettaient des voitures de luxe aux investisseurs potentiels.
Le jugement rapporte que Thodex affichait à ses clients des montants de fonds en crypto qui n’étaient en fait plus présents sur la plateforme de trading crypto, mais détournés par l’ancien PDG et ses complices.
Sur 21 accusés, 5 personnes ont été condamnées à de la prison, 16 ont été acquittées.
L’ancien CEO escroc de Thodex, âgé seulement de 29 ans, va donc finir sa vie en prison après avoir escroqué des centaines de milliers de personnes qui ne reverront probablement jamais leur argent.
Une histoire qui n’est pas sans rappeler celle de FTX, et de son ancien PDG Sam Bankman-Fried, 31 ans, qui doit être jugé le mois prochain à New York.
Actuellement en prison, le « Bernie Madoff des cryptos » est accusé d’avoir détourné des milliards de dollars appartenant aux clients de l’échange crypto qu’il dirigeait.
Si SBF ne devrait pas être condamné à 11000 ans de prison, certains analystes estiment qu’il pourrait se voir infliger une peine pouvant aller jusqu’à 115 ans de réclusion pour des chefs d’accusation de fraude électronique, fraude sur valeurs mobilières, complot en vue de commettre une fraude, blanchiment d’argent, fraude aux dons politiques.
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