Arthur Hayes, ancien PDG de BitMEX, s’est rendu aux autorités américaines à Hawaï

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Arthur Hayes, ancien PDG de BitMEX, s'est rendu aux autorités américaines à Hawaï

Poursuivi par les autorités américaines et en fuite, l’ancien PDG de BitMEX, Arthur Hayes, s’est finalement rendu aux autorités à Hawaï.

La CFTC (Commodity Futures Trading Commission) accuse Arthur Hayes, cofondateur de BitMEX, ainsi que les autres cofondateurs de l’échange crypto, d’avoir exploité illégalement une plate-forme de trading de dérivés de crypto-monnaie et de violations de la lutte contre le blanchiment d’argent.

Recherché, les avocats d’Arthur Hayes ont négocié avec les autorités afin que l’ancien CEO de BitMEX puisse se rendre et qu’il soit libéré sous caution.
Il a ainsi comparu devant un juge fédéral à Honolulu et a été libéré sous caution de 10 millions de dollars, en attendant de futures procédures judiciaires à New York.

Les avocats d’Arthur Hayes ont notamment déclaré:

« Arthur Hayes est un entrepreneur autodidacte qui a été accusé à tort de crimes qu’il n’a pas commis.

Monsieur Hayes a volontairement comparu devant le tribunal et a hâte de lutter contre ces accusations injustifiées. »

Arthur Hayes avait démissionné de son poste de CEO de BitMEX en octobre 2020.
Parfois arrogant et provocateur sur son compte Twitter, l’ancien PDG était devenu un fugitif recherché par la justice américaine.

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Les autres cofondateurs de l’échange crypto fondé aux Seychelles, Benjamin Delo et Samuel Reed, sont aussi poursuivis par les autorités américaines et devront répondre des mêmes chefs d’accusation devant un tribunal à New York.

BitMEX est spécialisée dans les contrats à terme Bitcoin du type Bitcoin Futures, basée aux Seychelles, la plateforme de trading aurait contourné les lois américaines en permettant à des résidents américains de faire du trading sur sa plateforme.
Il est reproché à BitMEX de ne pas s’être enregistrée auprès de la CFTC et de ne pas avoir mis en place des mesures pour s’assurer qu’elle n’était pas utilisée pour le blanchiment d’argent.

Arthur Hayes et les autres cofondateurs de cet échange crypto controversé devront donc attendre la tenue de leur procès afin de savoir quelles peines ils pourraient se voir infligées par la justice américaine.

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