Robinhood obtient une licence d’exploitation au Royaume-Uni

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Robinhood obtient une licence d'exploitation au Royaume-Uni

Robinhood obtient une licence d’exploitation au Royaume-Uni.

Robinhood, l’application de négociation d’actions basée dans la Silicon Valley qui a récemment été évaluée à 7,6 milliards de dollars par les investisseurs, a reçu l’approbation réglementaire du Royaume-Uni, rompant ainsi la couverture de son projet de s’installer à Londres (comme l’a annoncé exclusivement TechCrunch il ya sept mois).

Plus précisément, Robinhood International Ltd., une filiale de Robinhood, a été autorisée par la Financial Conduct Authority à agir en tant que courtier au Royaume-Uni (avec certaines restrictions basées sur les autorisations demandées par la société).

Robinhood se prépare pour un lancement au Royaume-Uni, même si la société reste attentive au moment exact.

En outre, Robinhood révèle qu’il a nommé Wander Rutgers au poste de président de Robinhood International.
Il a rejoint Fintech Plum, de Londres, où il dirigeait le produit d’investissement et d’épargne de la start-up. Auparavant, il aurait dirigé les équipes produit, conformité et opérations de TransferWise.

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Chez Robinhood, Rutgers dirigera les activités au Royaume-Uni et supervisera le nouveau bureau de la société à Londres, qui a déjà commencé à recruter du personnel.
En avril, des sources m’ont indiqué que Robinhood était en train de recruter pour plusieurs postes au Royaume-Uni, notamment en recrutement, opérations, marketing / relations publiques, support client, conformité et produit.

La société a confié qu’elle renforçait également une équipe de recherche sur les utilisateurs basée à Londres, afin de mieux s’adapter au marché des produits. Construire une version localisée de Robinhood ne suffira évidemment pas.

Dans le même temps, l’annonce de la montée en puissance de Robinhood sur son lancement prévu au Royaume-Uni est intéressante dans le contexte des startups fintech locales qui ont lancé leurs propres offres commerciales gratuites.

Freetrade, dont le siège social est situé à Londres, a été le premier à choisir de créer un véritable «courtier challenger», notamment en obtenant la licence requise auprès de la FCA, plutôt que de simplement s’associer à un courtier établi.
L’application vous permet d’investir dans des actions et des FNB.
Les transactions sont «gratuites» si vous souhaitez que vos transactions d’achat ou de vente soient exécutées chaque jour à la fermeture des bureaux. Si vous voulez exécuter immédiatement, le démarrage demande 1 £ par transaction.

Et juste la semaine dernière, Revolut a finalement lancé sa fonction de négociation d’actions sans frais, bien que provisoirement.

Pour le moment, cette fonctionnalité est limitée à certains clients de Revolut avec une carte Premium Metal (qui implique elle-même un abonnement mensuel) et couvre 300 actions cotées aux États-Unis.

La société a annoncé son intention d’expansion à l’avenir sur les actions britanniques et européennes, ainsi que sur les fonds négociés en bourse.

À noter: Revolut n’a pas sa propre licence de courtier, mais collabore avec le courtier américain DriveWealth pour une partie de sa technologie et les autorisations réglementaires requises (cela explique également pourquoi, pour l’instant, Revolut offre uniquement l’accès aux actions américaines).

En revanche, Freetrade a longtemps soutenu que pour innover dans le trading, il fallait créer et posséder la pile de courtage complète. Il s’agissait du premier acteur à cet égard parmi la nouvelle génération d’applications de trading «gratuites» au Royaume-Uni, bien que d’autres, comme Bux, basée aux Pays-Bas, et maintenant Robinhood, suivent depuis le même chemin. Seul le temps nous dira si Revolut sera obligé de faire de même.

Une autre particularité est que Revolut et Robinhood partagent des investisseurs, à savoir Index et DST.

Cela en fait une intrigue secondaire intéressante, car les deux licornes empiètent sur la pelouse de l’autre.
Pas de conflit, pas d’intérêt.

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