Sam Bankman-Fried, PDG de l’échange crypto FTX, pourrait dépenser jusqu’à 1 milliard de dollars afin d’empêcher une victoire de Donald Trump en 2024
Par Vanessa Flores 
Devenu multimilliardaire grâce au trading de Bitcoin (BTC) et de cryptomonnaies, Sam Bankman-Fried, PDG de l’échange crypto FTX, est également un donateur très courtisé par les partis politiques aux Etats-Unis.
Lors de l’élection présidentielle américaine de 2020, il avait versé plus de 5 millions de dollars afin de soutenir la campagne du démocrate Joe Biden qui a finalement été élu président des Etats-Unis, face à Donald Trump qui a toujours refusé de reconnaître sa défaite.
Si de nombreux américains soutiennent une candidature de Donald Trump à la prochaine élection présidentielle de 2024, Sam Bankman-Fried se dit lui prêt à dépenser jusqu’à 1 milliard de dollars afin d’empêcher un retour de Donald Trump, s’il est candidat bien sûr.
Lors d’une interview dans le cadre d’un podcast sur Spotify, le PDG de FTX a indiqué qu’il est disposé à dépenser entre 100 millions et un milliard de dollars, en fonction des candidats qui s’affronteront lors de la prochaine élection présidentielle américaine de 2024.
Des sommes très loin des 5 millions de dollars versés par FTX lors de l’élection présidentielle précédente, il faut dire que la fortune de Sam Bankman-Fried a considérablement augmenté avec le temps, elle est estimée actuellement à plus de 21 milliards de dollars par Forbes.
À la tête de l’échange crypto FTX, il travaille à rattraper des concurrents tels que Binance ou Kraken qui ont plusieurs années d’avance.
Une campagne présidentielle américaine coûte très cher, les grandes entreprises sont logiquement sollicitées afin d’obtenir des dons conséquents visant à soutenir le camp démocrate ou le camp républicain.
Si Donald Trump est candidat en 2024, ce qui est fort probable, la prochaine élection présidentielle américaine s’annonce mouvementée, sans que l’on sache encore si Joe Biden se représentera ou si c’est un autre candidat qui affrontera le très redouté Donald Trump qui entend bien retrouver le bureau ovale de la Maison-Blanche.
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