Le Japon a adopté une loi qui réglemente les stablecoins crypto
Par Vanessa Flores 
Alors que la débâcle du cours LUNA et du stablecoin UST a fait l’actualité dans le monde entier, le Japon vient de voter une loi qui va réglementer les stablecoins crypto.
Comme le détaille Nikkei.com, la loi adoptée par le parlement japonais limite l’émission de stablecoins aux banques, aux sociétés de transfert de fonds et aux sociétés de fiducie.
Une loi qui a pour but d’éviter le désastre du stablecoin UST qui a ruiné de nombreuses personnes.
Les autorités japonaises entendent bien protéger les investisseurs et le système financier des risques associés à l’adoption rapide des stablecoins, un marché qui explose pour atteindre plus de 150 milliards de dollars.
En limitant l’émission de stablecoins à certaines entités financières, le régulateur japonais veut s’assurer que les émetteurs de stablecoins seront en mesure de garantir la parité de ces stablecoins avec les monnaies fiduciaires auxquelles ils sont rattachés.
Cette loi sur les stablecoins entrera en vigueur au Japon durant l’été 2023, les stablecoins devront donc être rattachés au yen ou à une autre monnaie légale, et garantir aux propriétaires le droit de les racheter à leur valeur nominale.
Un système d’enregistrement spécifique permettant aux institutions financières d’émettre ces actifs numériques va être mis en place par les autorités, ainsi que des mesures contre le blanchiment d’argent.
Marché crypto très actif, le Japon est très stricte et très réglementé afin d’éviter de voir fleurir de nombreuses arnaques qui sont de plus en plus fréquentes du fait d’une adoption grandissante des cryptomonnaies auprès du grand public.
Comme nous l’évoquions dans un article précédent, FTX vient de lancer officiellement sa filiale japonaise FTX Japan afin d’accélérer son développement dans ce pays friand de crypto-monnaies.
Comme le Japon vient de le faire, il faut s’attendre à ce que d’autres pays régule prochainement le secteur des stablecoins qui continue de croître chaque jour.
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