Etana a indiqué que des pirates informatiques avaient pu accéder à des données personnelles de clients Etana Custody.
Elle précise que ce hacking ne concerne que des données personnelles comme nom, prénom ou numéro de téléphone et pas de fonds financiers ou en cryptomonnaies.
Etana Custody est une société basée à Dunedin en Nouvelle-Zélande qui fournit des solutions de stockage d’actifs numériques ainsi qu’un service de transferts d’argent en monnaies fiduciaires comme euro, dollar USD, dollar canadien, livre sterling, yen japonais.
La société Etana Custody travaille notamment avec l’échange crypto Kraken.
Les clients Kraken peuvent ouvrir un compte chez Etana afin de récupérer leurs fonds en euro, dollar qu’ils ont sur Kraken ou déposer des fonds sur Kraken depuis Etana Custody.
Etana fait donc un peu office de banque dans le sens où ses services sont plus souples et accueillants envers les utilisateurs d’échanges Bitcoin comme Kraken.
Des utilisateurs qui ne peuvent parfois pas utiliser leur banque traditionnelle qui interdit les virements bancaires vers des échanges crypto ou le paiement par carte bancaire pour acheter du Bitcoin.
Etana Custody permet donc à de nombreux utilisateurs de Kraken de « cash out » leurs fonds vers leur compte Etana pour ensuite renvoyer leur argent vers une banque classique.
Ou inversement, pour envoyer et déposer des fonds sur leur compte Kraken via leur compte Etana.
Concernant le piratage, la faille de sécurité aurait été repérée le 18 avril 2020 selon les informations de The Block Crypto et la société rassure ses clients sur la sécurité des fonds.
«L’interface utilisateur du client Etana Custody a été consultée par un tiers externe non autorisé. Il est possible que certaines informations sur les clients d’Etana aient pu être consultées pendant la violation.
Aucun actif ou titre de client, y compris les monnaies fiduciaires ou numériques, n’a été affecté et aucun retrait ou transfert non autorisé n’a été effectué. Les systèmes de sécurité interne d’Etana, y compris ses protocoles internes en ce qui concerne les demandes de transfert de clients, ont été déclenchés et la violation a été neutralisée.»
Un piratage sans grande conséquence pour les fonds financiers des clients mais qui pose la question de l’utilisation des données personnelles volées comme adresse, numéro de téléphone, etc…
Des données que l’on retrouve souvent en vente sur le darknet.
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