Coinbase va devoir fournir à l’administration fiscale britannique les noms des utilisateurs qui ont reçu plus de 5500 euros en Bitcoin et crypto
Conséquence du succès grandissant du trading bitcoin et de l’investissement dans les cryptomonnaies, les administrations fiscales de nombreux pays s’intéressent de plus en plus aux utilisateurs d’échanges crypto comme Coinbase.
La régulation et la fiscalisation des cryptomonnaies sont un passage obligé vers une utilisation de masse et surtout un moyen de générer de nouveaux revenus pour l’état en taxant les plus-values sur le trading Bitcoin.
C’est ainsi le cas en Angleterre où Coinbase UK a prévenu ses clients par mail que l’administration fiscale britannique (HMRC) lui a demandé de fournir les informations des utilisateurs qui ont reçu plus de 5000 livres sterling (5500 euros) en cryptomonnaie durant l’année d’imposition 2019/2020.
Une administration fiscale qui entend bien faire la chasse aux mauvais payeurs qui espèrent pouvoir échapper aux impôts grâce à Bitcoin et aux cryptomonnaies.
En premier lieu, l’administration fiscale anglaise aurait demandé les informations de certains utilisateurs sur les trois dernières années, une lourde tâche pour Coinbase qui a demandé au fisc anglais de revoir sa demande afin de faciliter le travail des employés de Coinbase UK.
La demande a donc été réduite à l’année fiscale 2019/2020 pour tous ceux qui ont reçu plus de 5500 euros en bitcoin et crypto.
D’autres échanges crypto en Angleterre ont aussi reçu des demandes similaires comme eToro qui est présent dans de nombreux pays dans le monde et qui permet notamment d’acheter du Bicoin avec Paypal.
En toute logique, des profits élevés avec Bitcoin et des cryptomonnaies attirent les régulateurs fiscaux.
Les pays qui ont légalisé l’achat et le trading crypto instaurent progressivement une grille de taxation des activités qui génèrent des gains et bénéfices en crypto.
Que ce soit la France, l’Angleterre, l’Allemagne, les Etats-Unis, une régulation et une fiscalité crypto spécifique commencent à régir cette activité en pleine expansion.
Quand d’autres pays choisissent d’interdire Bitcoin et son trading notamment pour éviter l’apparition de nombreuses arnaques.
Les utilisateurs d’échanges crypto seront donc soumis à la surveillance accrue des administrations fiscales et devront payer leurs impôts au fisc qui acceptera peut-être un jour le paiement en Bitcoin.